BUR

unité psychiatrique,
support thérapeutique

unité de psychiatrie infanto-juvénile en connexion avec un bâtiment en milieu occupé

Accueillir, apaiser, accompagner
Insérée dans une poche du Domaine du Grand Mesnil, l’unité de soin et d’hébergement pour enfants s’intimise, s’introvertit vers l’extérieur.
Le site, très contraignant, apporte cette intensité nécessaire au programme. Le bâtiment s’insère dans la pente, générant une enceinte protectrice naturelle et rassurante. C’est ainsi que la Maison de l’Olivier accueille les enfants en creux sous son porte-à-faux reflétant le ciel.

La peau en enduit est perlée de billes de verre scintillantes, telles des gouttes de rosée, apportant au bâtiment une aura. Dès la poche d’entrée, c’est un extérieur que l’on découvre. Un des quatre vides organisant l’espace intérieur. En effet, l’unité à rez-de-chaussée se développe autour de 3 patios. Les chambres sont traversantes, organisées autour du grand patio central, et donnant vers le jardin périphérique qui rassure avec ses murs de soutènement épais recouverts de végétal. Chaque chambre en possède un morceau au travers d’un grand bout de verre toute hauteur projetant la vue vers l’extérieur. La chambre, individuelle, petite, est « domestique ». Le lit est en creux dans une alcôve, le bureau encastré dans le mur et la salle de bain dissimulée derrière une porte sous tenture camouflée dans la couleur.

Adoucir, (ré)apprendre, arrondir les angles
Les enfants sont des résidents temporaires. Partout, l’œil trouve une fuyante, un angle « d’évasion ». L’espace courbe, fluide, invite à la déambulation. Les verres bord à bord effacent les limites pour retrouver le contact avec mère nature. La lumière naturelle est partout, comme le sourire aux lèvres des enfants. L’étage partiel accueille l’hôpital de jour avec ses salles d’activités, de jeux, ainsi que les bureaux des médecins, eux aussi traversants, entre patios et nature. au travers d’une grande terrasse plantée ouverte sur la forêt.